Saints protecteurs
Voici nos trois saints protecteurs :
- Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
- Saint Maximilien-Marie Kolbe
- Saint Jean-Paul II
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Fondateur des Montfortains et des Filles de la Sagesse (✝ 1716)
Aîné des dix-huit enfants d’un avocat breton, Louis naît à Montfort près de Rennes. A 19 ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice de Paris.
Prêtre en 1700, il devient aumônier de l’hôpital de Poitiers. Il partage la table des pauvres malades et regroupe les jeunes filles désireuses de servir les pauvres. Parmi elles, Marie-Louise Trichet, fille d’un haut magistrat qui, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Les réformes de Louis-Marie indisposent la bourgeoisie de la ville qui le congédie de l’hôpital. Mais les missions attirent Louis-Marie. Il se rend à Rome pour demander d’être envoyé au loin. Le Pape l’envoie … en France comme prédicateur des missions paroissiales. Là encore il déchaîne l’enthousiasme des uns et la colère des autres: “Monsieur de Montfort est fou.” Entièrement voué à la Mère de Dieu, il écrit “l’Amour de la Sagesse éternelle” et surtout “le Traité de la vraie dévotion à Marie.” Il mène les foules à Jésus par Marie.
Vient le temps des fondations. Les jeunes filles de l’hôpital de Poitiers deviennent l’œuvre des “Filles de la Sagesse”. Il rêva aussi d’une petite compagnie de prêtres pour les missions populaires: les Missionnaires de la “Compagnie de Marie” qui ne verront le jour qu’après sa mort.
Saint Montfort est reconnu aujourd’hui comme Fondateur de trois congrégations religieuses: les Pères Missionnaires Montfortains, appelés à l’origine “Compagnie de Marie”, les Filles de la Sagesse et les Frères de saint Gabriel.
Il acheva sa pérégrination sur terre à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en 1716.
Frère mineur, martyr, fondateur de la Milice de l’Immaculée (✝1941)
Il naît à Lodz en Pologne. Il entre à 16 ans chez les Franciscains conventuels de Lvov. En 1917, alors qu’il est encore étudiant, il fonde avec quelques frères “la Milice de l’Immaculée”, mouvement marial au service de l’Eglise et du monde.
Prêtre en 1918, il enseigne la philosophie et l’histoire. Dès 1922, il fonde un mensuel pour diffuser la pensée de la Milice et, un peu plus tard, il crée un centre de vie religieuse et apostolique appelé “la Cité de l’Immaculée”. En 1930, il se rend au Japon où il fonde encore une autre “Cité”. Maximilien est très soucieux de la diffusion de la pensée religieuse par les moyens modernes, les medias. Il rentre définitivement en Pologne en 1936.
Fait prisonnier en 1939, battu, libéré, puis de nouveau arrêté en février 1941, il est déporté au camp d’Auschwitz en mai. A la suite d’une évasion, dix prisonniers sont condamnés à mourir de faim enfermés dans un bunker. Parmi eux, un père de famille. Maximilien s’offre de mourir à sa place. On lui demande “Qui es-tu ?” – “Prêtre catholique”. Il meurt dans le bunker, le dernier après avoir aidé ses compagnons dans la patience, la paix et le réconfort. Le père de famille sera présent au jour de la canonisation du P. Kolbe à Rome.
Pape (264 ème) de 1978 à 2005 (✝ 2005)
Canonisé le 27 avril 2014 en même temps que Jean XXIII.
– ‘Jean Paul II a été le Pape de la famille’ (le pape François) – texte complet de l’homélie.
– béatification de Jean-Paul II, le 1er mai 2011, dimanche de la Miséricorde, à Rome.
Jeunesse
Karol Jozef Wojtyla naît le 18 mai 1920 en Pologne, près de Cracovie, dans une paroisse pauvre.
Le jeune Karol perd sa mère, institutrice, alors qu’il n’est âgé que de 9 ans, puis, huit ans plus tard, il perd son frère aîné. Il a été marqué d’avoir perdu des gens si proches et si jeunes.
Avant de devenir prêtre, Karol a travaillé dans le domaine de la chimie et comme ouvrier. Quand il était jeune, il a participé à la création d’une pièce de théâtre clandestin nommée Théâtre rhapsodique.
Parcours dans l’église catholique
En 1958, Karol Wojtyla est nommé évêque auxiliaire de Cracovie, en Pologne. Avec ses 38 ans, il devient ainsi le plus jeune évêque du pays.
Karol participe activement au Concile Vatican II (1962-1965). Il assiste à toutes les assemblées du Synode des Évêques.
C’est le 16 octobre 1978 qu’il est élu pape. Il prend alors le nom de Jean Paul II. Comme il ne faisait pas partie des favoris, son élection est une surprise.
Jean-Paul II a réalisé le troisième plus long pontificat : 26 ans. Il est souvent intervenu dans les médias internationaux parlant de sujets religieux et politiques, économiques, sociaux et moraux. Reconnu comme un pape très proche de la population, il s’intéressait particulièrement à la jeunesse.
« L’homme qui pardonne ou qui demande pardon comprend qu’il y a une vérité plus grande que lui » (Jean- Paul II).
Il meurt le 2 avril 2005 au Vatican à Rome.